Partie 3 : Les objectifs d’une formation des enseignants
La troisième partie du livre
concerne la formation des enseignants qui a permis d’obtenir des résultats positifs chez leurs élèves sur le plan de la prévention de la violence et de la lutte contre l’échec scolaire.
Les six chapitres du livre concernent les six points clés à développer pour pouvoir retrouver ces effets chez les élèves. Leur point commun réside dans le fait qu’ils développent la référence interne chez l’élève appelée : « motivation d’innovation  » dans le chapitre 6. Elle représente la motivation concurrente à la « motivation de sécurisation parasitée  » : la motivation d’addiction. La violence fait partie des addictions sans drogues.
Les liens avec d’autres sites web (voir la rubrique « Sites favoris ») permettront aux enseignants, aux éducateurs, aux parents, de trouver de quoi enrichir l’accompagnement des jeunes vers plus d’autonomie et de responsabilité, sachant que la joie que procure ce chemin dépend de l’exercice de la liberté de chacun. Je m’explique : quand le jeune a connu les satisfactions de la motivation d’innovation, il peut alors choisir cette voie mais ce n’est pas une obligation. C’est aussi un effet de sa liberté potentielle (en référence interne) que d’immoler cette liberté pour la motivation d’addiction.
J’invite les accompagnateurs de ces jeunes à faire confiance à la vie et à constater que cet exercice du libre-arbitre est souvent provisoire et que, comme toute erreur, celle-ci peut servir à long terme le projet de la réalisation de soi. Cela ne veut pas dire que ce choix ne soit pas laissé sans paroles d’adultes qui respectent celui qui a fait ce choix et lui en signalent les inconvénients (voir l’accueil du « non  » de l’élève aux apprentissages scolaires - chapitre 16). Je commente ici seulement la place de l’éducateur car le choix de l’addiction peut concerner le domaine répressif ou médical et mérite alors d’autres réponses.
Deux approches à découvrir :